« Ce n’est pas ce qui est, mais ce qui pourrait et devrait être, qui a besoin de nous ! » Castoriadis | Fait et à faire.

❗️Savez-vous ce que devient ce T-Shirt payé 1€ ou à peine plus et porté 3 fois ? (coucou #shein)
📝 Environ 1/3 des vêtements finit dans des points de collecte (ou récupéré par des associations) où ils seront triés. Une bonne partie sera exportée à l’étranger, notamment en Afrique. 
❌ Mais la médiocrité des tissus issus de la fast fashion les apparente plus à des détritus et ne leur permet pas d’entamer un nouveau cycle économique.

Les conséquences ?
☞ On ne parlera pas ici des conséquences (environnementales, néo-esclavagisme, financières, logistiques etc) liées à la production et l’expédition de ces vêtements mais de celles sur les pays d’Afrique de l’Ouest devenus littéralement la poubelle textile des consommateurs européens, américains, chinois ou coréens.

💥 Chaque semaine y arrivent 15 millions (❗️❗️) d’articles de seconde main, 40% sont mis directement au rebut.

Des amas de chaussures, les pantalons et les lambeaux de tee-shirt s’accumulent sur les plages et dans les rues de ces pays car le traitement de cette quantité de déchets n’est plus possible :
⛔️ Les habitants de ces pays ingèrent les microfibres des vêtements
⛔️ Les camions doivent rouler une centaine de kilomètres avant de pouvoir déverser leur cargaison dans une décharge à ciel ouvert.
⛔️ Les tortues ne savent plus où enterrer leurs œufs sur la plage
⛔️ Les pêcheurs remontent plus souvent du tissu que des poissons
⛔️ …

Au-delà de l’aberration de cette industrie et au regard de l’inconséquence des consommateurs des pays dits développés, il revient aux Etats de légiférer au niveau international pour mettre un terme à ce cycle infernal et de faire adopter a minima la « responsabilité élargie du producteur ».

Aujourd’hui, on ne peut plus se cacher derrière le respect des règles de commerce international, il ne s’agit plus seulement d’une question de consommation mais cela relève de géopolitique, d’une vision de l’ordre mondial et de défense de l’environnement ; et surtout d’application de celles-ci.

Il faut agir pour faire advenir une réelle égalité de tous les pays et populations, inscrite dans la protection du climat et de l’environnement sans laquelle l’égalité ne se fera pas.

Des actes et pas seulement des paroles.